En République Démocratique du Congo l’homme n’est pas homme. Il n’a pas de valeur d’être protégé. Les décideurs politiques ne rêvent qu’empocher les billets de l’Oncle Sam et s’en aller ailleurs. On ne tient compte des Droits de l’homme. Il n’ya pas seulement l’homme qui a les droits, les bêtes doivent être protégées. Leur vie est aussi sacrée comme celle de l’homme. Mais les droits de l’homme sont bafoués, qu’adviendront les droits de la nature? Les décideurs préfèrent de l’argent que l’homme. Quand on parle de l’homme, on ne voit que ceux qui règnent et non le contraire. C’est une aberration. Parlons des communautés locales du Katanga, la Province d’origine du Président de la République, et celle du Katumbi Chapwe, l’homme, qui pendant sa campagne électorale de 2006, épatait les Katangais à travers son slogan fétiche : « Tunachoka mateso », ce qui signifie : « Nous sommes fatigués de misère ». Il est gouverneur; mais les misères continuent. Personne n’assiste personne. Chaque jour qui passe, les communautés locales sont jetées à la belle étoile. Les femmes et les enfants meurent de faim et dorment sous arbres. Car leur village n’existe pas. Il est rasé. Les exploitants miniers s’imposent et donnent de l’ordre aux décideurs, qui sont censés protéger ces peuples, de détruire les villages, les cimetières, les parcs, les champs et les sites touristiques. Tout ceci importe peu. Selon l’ITIE, il y a une quatre vingtaine des entreprises extractives de minerais au Katanga; mais rien ne change. Les populations katangaises en particulier et congolaises en générales croupissent dans les misères indescriptibles. Où vont les masses d’argent que versent ces entreprises. Une trentaine de flux soumises aux entreprises. Ces dernières sont sommées de les payer d’une manière parfois irrégulière. C’est une autre manche à traiter. Nous venons d’épingler de la manière dont les villages sont considérés par les responsables des entreprises et par les décideurs. Ces derniers perçoivent ceux qu’ils doivent perçoivent et abandonnent les populations. Le code minier privilégient les entrepreneurs de brimer d’avantage les communautés locales. Il n’y a pas de mesures contraignantes contre les entreprises qui ne respectent pas les clauses concernant leurs responsabilités sociales. Tout est décidé par les plus forts au détriment des faibles. A suivre.