Pour ce faire, l’Action pour les Droits Humains, la Gouvernance Démocratique et Economique, basée à Lubumbashi, en République Démocratique du Congo, a déployé quelques membres dans des carrières et mines pour l’étude de la présence des femmes dans ce secteur et les conséquences.
Car il est connu de beaucoup que ce secteur, étant un monde de se faire des économies; mais il capitalise pas mal de maladies nuisibles à la santé.
Sans le vouloir, les femmes se lancent dans des aventures d’entrer dans les carrières pour casser les pierres à vendre. Elles ne vont pas seules. Elles sont toujours accompagnées de leur nourrissons et de leurs enfants pour que ces derniers gardent leurs petites sœurs et ou petits frères quand leurs mères cassent les cailloux ou moellons.
Sans le savoir, ces femmes et les enfants inhalent la poussière et se laissent contaminer par les microbes qui provoquent la tuberculose, et malformation des fœtus lors de leur accouchement.
Plusieurs mines au Katanga renferment le filon de minerais radioactif. Le taux des femmes et des enfants dans les carrières minières augmente au jour le jour. Car ces êtres sont à la recherche des moyens de survie. Leurs maris n’ont pas d’emplois formels. Et les femmes allongent leurs bras et se débrouillent pour nourrir autant de bouches. Elles vous disent qu’il est difficile de croiser les bras. Ce n’est pas ce moment de regarder seulement les hommes. Ces derniers avaient leur temps d’être des encadreurs. Ils ont perdu cette mission de travailler et de ramener à la maison la nourriture. Même si le mari travaille, il est mal rémunéré. Son salaire ne peut jamais lui permettre de satisfaire toute la maison : supporter les frais scolaires de ses enfants, les vêtir, les loger et les nourrir. Comme les mamans veulent suppléer, elles sont obligées de descendre dans des carrières et mines pour concasser les pierres et extraire le sable. Ça c’est une catégorie. La deuxième catégorie des femmes est celle de celles-là qui vont avec les produits de consommation pour la vente aux hommes qui extraient les minerais. Ces gens ont besoin de cigarettes, de boissons alcooliques telles que « lutuku » et liqueurs. C’est une bonne affaire pour les femmes. C’est un commerce qui rapporte gros. Certaines femmes de mœurs légères trafiquent leur sexe sans se rendre compte de risque qui les guette. Mais péril pour la vie humaine. Car les hommes amènent au camp de molécule de radioactivité collée à leur corps et à leurs vêtements… (A suivre).