Les femmes et les filles sont en effet livrées à la prostitution, soumises à l’esclavage sexuel, aux mariages et grossesses forcés ; conséquences de l’apprentissage de l’utilisation des violences sexuelles comme arme de destruction massive par les troupes d’agression par les hommes armés sous leur commandement. Le recrutement forcé des enfants et des militaires leurs troupes et bandes armées a servi à répandre les violences sexuelles sur l’ensemble du territoire national à travers le brassage des différentes forces qui se sont combattues ; les unes pour favoriser l’éclatement du territoire congolais et les pillages systématiques de ses richesses, les autres pour défendre la souveraineté et l’intégrité du territoire.
Les femmes, les jeunes et subissent des violences même dans leur cadre le plus intime de la famille. Ainsi, l’espace prétendu sécuriser du foyer familial est devenu de nos jours la scène des violences graves et d’abus sexuels. Dans les milieux professionnel et scolaire, et cela en plus d’autres formes d’exploitation, elles sont souvent victimes de harcèlement sexuel, de viols et d’autres formes d’abus. Ces violences ont des conséquences néfastes sur
leur santé psychologique et physique et concourent à l’incidence du VIH/SIDA, puisqu’elles les laissent sans aucun contrôle de leur propre corps.
Plusieurs femmes et filles Congolaises souffrent terriblement et demeurent victimes des violations de tout genre en RD Congo. Et les entreprises extractives de minerais sont venues aggraver leur vulnérabilité. Car leurs villages sont décimés, les rivières polluées, les champs dévastés et pour chercher à vivre, leurs filles sont mariées précocement. Les guerres fratricides qui se répètent chaque jour qui se pointe à l’horizon deviennent le malheur des femmes Congolaises. Leurs maris sont absents de plusieurs années. Il y en a qui tombent sous les balles sans que leurs épouses soient informées. Les enfants restent orphelins et personnes ne s’occupent de leur scolarité. Même si les parents sont tous vivants, les enfants sont victimes de promiscuité. Les parents sont obligés de ne pas se gêner de la présence de leurs progénitures. Car la maison peut disposer seulement deux pièces, tandis que la famille compte dix membres ou plus.
D’amblée lorsqu’on essaie de circonscrire le cadre et leur type de vie actuelle, on dégage que cette situation dont les femmes vivent est une violation faites à leur encontre. Il faut garder à l’esprit une réalité basée sur l’exploitation sexuelle et forfaitaire de ces femmes.